Nos rivières.

L'allier.

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Rivière mythique s'il en est, en Lozère, elle est notre limite départementale avec l'Ardèche et la Haute-Loire.
De la Grande Allier nous ne disposons que d'un "petit" linéaire avec pour limite amont la commune de Ligeac et la confluence du Chapeauroux en aval.

Cet avant-goût des gorges, est très intéressant. C'est une suite de rapides et de fosses et ses rives sont relativement accessibles.
L'Allier réserve de belles émotions, mais la prudence est de mise au milieu de cet amas chaotique de granit.
La pêche à roder ou au lancer sont les techniques reines.
Vers Chapeauroux à "Maison Blanche" elle retrouve une pente plus douce et ses eaux sont plus calmes.

Nous sommes sur un site de frayère du poisson roi, le Saumon et les tacons n'y sont pas rares.

La pêche du saumon est interdite. Quant à l'Ombre commun, aucun prélèvement n'est autorisé.

Le Chapeauroux.

riviere le chapeauroux
Le Chapeauroux.
La rivière aux trois salmonidés : Truites, Ombres & Saumons.
Il prend sa source au milieu des bruyères au col du Cheval Mort à 1446m d'altitude, long de 57km, ses eaux, couleur de thé, sont typiques de l'eau des tourbières qu'il traverse.

Sur la partie amont il traverse les plaines d'Arzenc de Randon, Châteauneuf de Randon, où se trouve le parcours "sans tuer" toutes techniques du Pont Rodier, en déroulant ses méandres jusqu'au pont de Braille où il entre dans ses gorges.
Plus torrentueux, au milieu des blocs de granit, il prend là un aspect plus sauvage. La dense végétation arbustive de ses rives lui donne un autre cachet. C'est une suite de fosses, radiers et cascades.
Ses principaux affluents sont sur la rive droite, La Boutaresse et la Clamouse, rive gauche le Grandrieu, ainsi que de nombreux ruisseaux dont le Malrieu et le Merdaric.

L'Ombre commun, poisson endémique du Chapeauroux, compte tenu de sa raréfaction, bénéficie aujourd'hui d'une protection particulière.
Aucun prélèvement n’y est autorisé.
Ce poisson est très fragile, à l'occasion d'une prise il doit être manipulé avec d'infinies précautions.
C'est pourquoi nous demandons l'utilisation d'hameçons sans ardillon afin de ne pas mettre en péril ce joyau de notre rivière.
Malheureusement, poisson pélagique, il pait un trop lourd tribu aux attaques des cormorans de plus en plus nombreux.

Le Grandrieu.

riviere le grandrieu pont romain


Il prend sa source en amont de Saint Sauveur de Ginestoux.

Il évite Gely, contourne Fulletin, étale ses méandres sous les Gardilles et l'Aldeyrès au milieu des pâtures avant d'arriver au village de Grandrieu à qui il a donné son nom. Puis c'est la descente dans une vallée plus encaissée, Loubeyrac, la chapelle Saint Méen et Laval-Atger où il se jette dans le Chapeauroux à Entraygues en aval du Merdaric.

C'est une rivière agréable, pêche à roder, au lancer ou à la mouche sont praticables au vu de la diversité de ses faciès.

Longeant la route assez régulièrement, il est facile d'accès si ce n'est dans les gorges en aval du camping du Moulin.

On y trouve essentiellement de la truite fario et des vairons ainsi que quelques loches, goujons et chabots.



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L'Ance du sud.

riviere ance

Elle prend sa source à la Croix de Bort et nous la suivons jusqu'au Château du Fort pour rejoindre la Haute-Loire où elle se jette dans l'Allier.

Cela représente un parcours de pêche d'environ 25km dont la majorité au milieu des prés, où l'abondance de ses méandres lui a valu son nom.

A  Ancelpont elle prend un caractère un peu plus torrentueux sur quelques centaines de mètres avant de retrouver son calme dans la plaine de Chambon le Château.
Elle reçoit quelques ruisseaux, tous sur la rive gauche, le Bertaldès qui descend de la forêt du même nom, le ruisseau des Barrières, le ru de Brenac et le ru du Chayla.

C'est une rivière qui supporte assez bien les périodes d'étiage.

Très facile d'accès elle est très prisée des pêcheurs.
Elle est peuplée essentiellement de truites et vairons, et la reproduction y est très satisfaisante.
Afin de pérenniser cette abondante population de juvéniles, nous souhaitons que les pêcheurs prennent toutes les dispositions afin de les protéger.

Nous préconisons l'utilisation d'hameçons sans ardillon ou ardillon écrasé, de sectionner deux des crochets des hameçons triples et le plus grand soin pour la remise à l'eau des poissons non conservés.  Un trop grand nombre de ces juvéniles ne survivent pas aux hameçons triples.


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